CARESSE DE DIEU

Le dimanche 11 février, en la fête de Notre-Dame de Lourdes, nous vivons la Journée Mondiale des Malades.
À cette occasion, je vous propose de méditer avec ces lignes…

Lourdes est le lieu privilégié de la « visite ». Visite de Marie à Bernadette… Visite qui se prolonge par la venue de pèlerins qui ne s’est jamais tarie depuis 1858… Mais que de visites chaque jour ! Une femme rend visite à sa voisine aux environs de Noël ; au moment de la quitter elle s’excuse : « Je ne t’ai pas apporté de cadeau ! »
– « Si, lui dit-elle, tu m’as offert un cadeau. Ta visite a été pour moi une caresse de Dieu ! »

Finalement, de quoi avons-nous le plus besoin, sinon d’une caresse qui console, réconforte ? Caresse offerte en priorité à celles et ceux qui souffrent d’être mal-aimés, délaissés. Caresse de Dieu qui se manifeste par la main d’un hospitalier, d’une hospitalière, signes de la tendresse de Dieu. Caresse qui prend la forme d’un sourire, d’une écoute, d’un coup de mains. Caresse de tant de pèlerins
sur le rocher de la grotte de Massabielle. Caresse en forme de cette brise légère qui avait surpris Bernadette avant la visite de la « Dame ». Caresse comme un filet d’eau qu’on laisse couler dans les mains ou sur le visage. Caresse de cierges allumés qui viennent lécher nos yeux émerveillés dans les méandres d’une procession.

Oui, faisons mémoire de ces « caresses de Dieu ». Dans ce monde qui pleure, trop souvent marqué par la violence, soyons témoins de l’amour : toute caresse n’est-elle pas signe d’amour ? À la suite du Christ Jésus, sachons consoler, réconforter d’une caresse ceux et celles que nous visitons.

Bruno DEROUX